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Le Cap 2024 - Et dire qu'on a failli annuler
Quand on a décidé d’y aller, on était au taquet, ou presque. Et puis il y a la vie, les hauts, les bas… la sexualité mise à rude épreuve, les envies qui diminuent, le temps qui passe et les doutes qui s’installent : et si c’était plus notre « truc » ?
Nos amis les Duotibou nous avaient fait une très jolie proposition pour quelques jours au Cap, l’idée était de les rejoindre à la fin de leur séjour. Ça nous allait parfaitement : c’était en dehors du village, avec la possibilité de s’extraire de cet endroit foufou pour respirer, à un moment de la journée (et foufou, ça le sera encore plus qu’on l’imaginait…). Pour tout vous avouer, on se disait avec Mister Bloom qu’il était possible d’annuler selon nos envies du moment. En fait on n’avait pas envie de se forcer (b-a ba)…
On finit par se décider, 4 jours avant le départ : Let’s go !
Si je vous dis que je n’étais alors pas fière du tout de cette sortie de ma zone de confort, vous me croyez ? J’ai pris des kilos, ma libido fait des siennes, je suis épuisée par mon année de boulot et pas encore en vacances. Ma raison me dit : c’est n’importe quoi cette virée au Cap. Pas raisonnable. Mais parfois on n’a pas envie d’être raisonnable…
Les Duotibou nous accueillent magnifiquement dans la petite maison d’Agde avec un petit jardin, des plantes, une piscine dans le lotissement… tout est très mignon. Ce soir-là, apéro, discussions, ils nous mettent dans le bain, nous racontent leurs soirées précédentes… ils ont déjà bien profité les coquins et semblent comme des poissons dans l’eau. Nous avons les yeux qui brillent et la peur au ventre (pour ma part). On a malgré tout hâte de découvrir ce monde. Leurs récits nous rassurent beaucoup et leur amitié nous fait du bien. On a envie de se lancer à leurs côtés…
Nous sommes conviés grâce à eux dès le lendemain soir à une soirée « coursives », une multi dont le dresscode est Blanc. Déjà je passe en revue mes tenues et me dis que ça va être compliqué.
7 couples. Le concept des soirée « coursives », je l’ai découvert sur X et à travers le récit de certains. Des vacanciers logent dans des studios qui donnent sur les coursives des immeubles en plein cœur du Cap, et les soirées s’organisent donc là, entre le sofa du studio, le lit des locataires, la terrasse et la coursive sur laquelle les gens déambulent, jettent un œil, s’en amusent. Certains semblent indifférents ! Pourtant, il s’en passe des choses !
Avant cela, première incursion dans le village du Cap d’Agde : vendredi 12H00. Ils nous font découvrir l’ensemble des lieux, c’est très calme (trop ?) et beaucoup de boutiques sont fermées. Les gens sont nus, pas tous, et même pas en majorité d’ailleurs. Beaucoup de paréos pour cacher, de robes ajourées. On pense toujours que le monde est fait de gens magnifiques. Non, les corps sont normaux, avec des défauts. Ça rassure beaucoup, d’autant que les regards sont également bienveillants. Un arrêt dans une boutique, j’essaie 3 robes et en achète 2 avec l’aval de mes 3 comparses qui semblent valider mon choix. Pour la première fois depuis des mois, je me trouve (enfin) jolie, sexy et envisageable ! J’accuse la boutique de mettre des miroirs amincissants et la vendeuse se marre. Réflexe qui a fait sourire tout le monde : j’ai cherché, forcément en vain, la cabine d’essayage.
Il fait très très chaud déjà et les arbres sont rares ici. La plage est belle. Nous déjeunons au Waïki, souvent évoqué par Amante Lilli et Monsieur Sirban. J’ai l’impression d’entrer dans la Chapelle Sixtine (toutes proportions gardées !). Comment vous décrire le Waïki ? A l’extérieur c’est un bar plutôt classique, sur une terrasse surélevée qui en fait un spot d’observation imparable en fin de journée pour découvrir les tenues les plus folles et les excentricités les plus admirables. A l’intérieur (mais en extérieur, vous suivez ?), à privilégier en journée, un restaurant autour d’une piscine magnifique bordée de lits à baldaquins, de transats et de canapés, d’une douche, d’un second bar. Il y a une belle végétation et à l’ombre, des tables pour déjeuner. L’entrée est à 15 euros, les 2 transats à 50 euros et les baldaquins + serviettes à 120 euros. Oui oui, la carte bleue a beaucoup beaucoup chauffé !! Nous prenons une table.
On y mange bien, on se baigne, avec Mister Bloom, nous prenons une bouteille de rosé à 2 (Yallaaaaah ça commence fort !) tandis que les Duotibou sont en mode cocktail. Coquiner n’est pas autorisé mais il se dégage une atmosphère plutôt voluptueuse. Nous discutons dans la piscine avec un des couples qui nous reçoit ce soir. Ils sont absolument adorables. Lui ne me laisse pas indifférente et Monsieur Bloom s’en rend bien compte. Un petit tweet, on traîne encore un peu et hop ! Direction la Baie des Cochons.
On marche le long de la mer, la plage est bondée. Que des tous-nus forcément ! Monsieur Bloom qui connaît les camps naturistes du Médoc me partage ses impressions. De mon côté je ne peux m’empêcher de zieuter discretos : des petits pénis, des très gros, des longs, des scrotums qui descendent dangereusement, des micropénis, des vulves très extérieures, des seins fatigués, des seins refaits, du bronzage à gogo. Je crois que l’image la plus marquante sera cette femme qui fait bronzer son anus, oui oui, vous lisez bien, en posture de la levrette, tout au bord de l’eau, avec un énorme plug anal !
Je remarque que la pilosité n’a pas le vent en poupe. De 18 à 99 ans, on s’épile ici ! Je suis la seule à avoir gardé quelques poils (moi qui voulais me faire discrète, c’est raté).
Arrivée à la fameuse Baie des Cochons, la séparation avec la plage plus « standard », celle où il y a même des enfants (étrange endroit pour un naturisme familial, mais ce n’est que mon opinion) est matérialisée par des barrières, que je n’avais au demeurant même pas vues. Quasiment symboliques ! Là encore, c’est bondé ! Avec les Duotibou, nous trouvons un petit mètre carré pour nous 4 et filons nous baigner. Tout le monde regarde tout le monde. Beaucoup d’hommes seuls, parfois, un attroupement se forme et on se doute qu’il s’y passe quelque chose de cochon hi hi ! Un couple baise sur la plage, donc attroupement. Les hommes se caressent en matant. Ça m’amuse mais je n’y trouve pas beaucoup d’excitation. Messieurs Bloom & Duotibou semblent quelque peu hypnotisés ! Quand ce couple a terminé, tout le monde s’en va et on se dit que ça aurait bien mérité quelques applaudissements ! On observe aussi un couple gay qui se chauffe dans les petites vagues méditerranéennes (on est habitués à l’Atlantique désormais !), des gens qui bavardent en se marrant par petits groupes, une nana qui suce et happe quelques queues, dans l’eau. Elle est très vite débordée !
La Baie des Cochons c’est fait ! Cet endroit quasi-mythique nous aura fascinés et le cerveau a du mal à gérer toutes ces images. Mais est-ce qu’on a été excités ? Pour ma part je dois dire que non. Est-ce qu’une deuxième visite pourrait changer ce ressenti. Je ne sais pas, nous n’aurons pas le temps d’y retourner pour cette fois-ci.
Pour le moment, c’est retour à notre logement. On se prépare pour la soirée blanche. Avec les Duotibou on s’habille, on se coiffe, on se maquille. Qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que ça va ? Tu es superbe, oui oui les gars vous êtes top aussi. Le stress monte d’un cran. Jusqu’ici je matais, mais rien ne m’impliquait. Là, ça va être autre chose, j’ai réellement peur de ne pas être à la hauteur… je suis tellement dans le doute que je n’arrive plus à définir mes envies. Cette soirée sera révélatrice : merveilleuse ou fin d’une ère.
Quand nous retournons au village, il y a bien plus d’ambiance. Bars bruyants et animés, boutiques avec toutes sortes d’objets dont je ne parviens pas toujours à déterminer l’usage… Des établissements fermés en journée ont ouvert leurs portes, déambulation des gens, ceux de la journée encore nappés de sable, ceux du soir maquillés, habillés (plus ou moins d’ailleurs !) et So sexy !! Nous buvons un verre au W, face à la plage. Il fait doux, la lumière de fin de journée est magnifique et donne au lieu une teinte dorée, chaude. Ma tenue me plaît moyennement : je porte un string blanc ainsi qu’une veste longue en voile, fermée par 2 cordons. Je trouve que le blanc cassé du voile n’est pas assorti au blanc immaculé du string (#jepinaille)… Tout cela sera vite oublié par la suite !
Nous passons un moment est très chouette ! Cocktail, planche mixte, découverte des tenues des gens qui déambulent, excitation à l’idée de cette soirée, les ingrédients sont réunis pour passer du bon temps. C’est un défilé de tenues extravagantes, incroyables ! Et voir ce que les gens sont capables de montrer ici, tout en ayant l’air de M. & Mme Toulemonde : on se régale !!
A notre arrivée sur la coursive, on nous présente : Mister Bloom et moi-même sommes les seuls à ne connaître personne. Très vite, on se fait une place. Le casting est réussi ! Que des gens sympas et plutôt beaux !
Le champagne n’arrête pas de couler ! Mon verre n’aura jamais été vide et même pas mal à la tête le lendemain (les bienfaits du champagne). Tout commence avec un voisin qui passait par là, charmant et drôle. Il passe sur la coursive et vante le petit cul de notre hôte (Wint3rfell) qui est effectivement délicieux. Discussion au sujet des petits culs des hommes. Le voisin en question montre le sien et je le loupe ! Je reviens vers lui en réclamant de le voir à nouveau et là… je suis tombée sur un coquin de première, qui attrape les perches que je lui tends. On se chauffe et finalement, je glisse ma main dans son caleçon, il a une jolie queue chaude et douce, que je happe avec appétit. On s’arrête là, il me donne le numéro de son appartement, un peu plus loin, on échange nos prénoms, je suis sous le charme et rassurée d’aimer toujours autant sucer. Je regarde Mister Bloom qui ne boude pas son plaisir : me voir la première coquine à me pencher sur une queue fait briller ses yeux.
Retour à la soirée blanche ! Les discussions deviennent plus coquines, les gestes plus audacieux. Mon voile n’est noué que par un fil. La phrase « Tire la chevillette et la bobinette cherra » est le détonateur. Mes tétons s’érigent lorsque s’ouvre ce voile long, qui révèle plus explicitement ma nudité. Deux coquins s’en emparent et les happent. C’est doux et toujours aussi excitant. Je sens le regard de Mister Bloom sur moi et je le sens très excité. Comme j’aime ce regard… Des doigts se glissent entre mes cuisses et très vite me font gicler. La coursive est souillée… mes chaussures aussi. Je sens que je suis tombée sur 2 hommes qui savent ce qu’ils veulent. J’adore ça !
L’un des 2 m’emmène jusqu’à la chambre de nos hôtes. Nous commençons à nous amuser, sous les yeux attentifs de Mister Bloom qui affectionne tout particulièrement de voir sa petite salope de femme en levrette. Il fait chaud et l’atmosphère moite se prête particulièrement aux coquineries. L’autre coquin est là également et mon appétit semble grand car ils vont devoir se relayer, pour me prendre encore et encore… On se marre, on prend du plaisir et l’ambiance est légère. Les draps ne sont pas épargnés. J’aime sentir leurs queues aller et venir, j’aime l’image que l’on renvoie aux yeux curieux des autres, j’aime être pénétrée en levrette, l’autre queue dans la bouche. C’est un pur délice et je ne me lasse pas ! Les gémissements emplissent la pièce, les miens surtout d’après ce qu’on m’a raconté ensuite. Apparemment, il y a eu quelques blagues à ce sujet, mais j’étais si loin… et bien trop ‘absorbée’ par ces messieurs ! Je gicle tant de fois… j’ignorais que c’était possible. Combien de temps sommes-nous restés sur ce lit, dans la moiteur douce du sexe, à se faire du bien ? Je ne saurais le dire. L’idée des courbatures du lendemain me traversa l’esprit, tout comme celle d’une démarche chaloupée en repartant d’ici, comme à chaque fois que je me fais déglinguer. Je crois que je les ai bien fatigués hé hé !
S’ensuit une douche délicieuse avec l’un d’entre eux, une douche sensuelle et coquine, des mains qui se promènent, qui se glissent, des baisers langoureux, les peaux qui se frottent, encore sous le joug du désir et de l’orgasme prêt à éclater. Pas de jouissance à ce moment-là. Ni pour eux ni pour moi. Car la soirée n’est pas finie. Je retrouve Mister Bloom sur le balcon, m’agenouille et le prends en bouche avec une furieuse envie de le rendre dingue. En moi la température atteint des sommets. Nos regards complices se croisent, il y a autour de nous des gens, je suis en train de le happer sans modération, je crois par ailleurs que des gens baisent sur le sofa, c’est extraordinaire au sens propre du terme ! La liberté règne et les sourires nous confirment que chacun y trouve son compte. Mister Bloom m’attrape les cheveux, je suis sa petite salope et cela me rend terriblement fière. Dans son regard, passe cette fierté, ce désir. J’aime revenir à lui le sexe rougi et douloureux, encore humide. J’aime qu’il ait ce geste dans mes cheveux, tel un propriétaire dominant, j’aime qu’il soit exigeant et ferme à mon retour, mais surtout plein de désir. Je le suce avec frénésie et il jouit dans ma bouche. Bon sang que c’est excitant !
Mr Duotibou est à proximité et je ne peux freiner mon envie de le prendre en bouche à son tour, toujours à genoux, toujours aussi excitée. Nous ne boudons pas notre plaisir, dans ces retrouvailles. Mais je crois que Mme Duotibou est occupée sur le sofa. En bon coquin candau, il décide de la retrouver pour profiter de ce merveilleux spectacle.
Sur la coursive Mister Bloom et moi retrouvons l’un de mes deux amants. C’est vraiment léger et intéressant de partager tout et son contraire au milieu d’une telle soirée. Le groupe du début se reforme peu à peu et nous avons quelques fous rires qui marqueront ce souvenir. Il est déjà 2h30, le Cap se calme peu à peu. Nous rentrons, des étoiles plein les yeux. Endormissement collés serrés, réveil chauds bouillants : sucette, cunni, baisers torrides. La queue de Mister Bloom est si dure… je m’en délecte.
Nous retrouvons le Cap du soir, le Cap coquin et animé vers 19h. Il va y avoir des rencontres ce soir parce que nous savons via les réseaux sociaux qu’Amante Lilli et Monsieur Sirban sont arrivés, ainsi que nos amis les Châton ! Monsieur Duotibou suit ça de près et nous oriente vers le Waïki mais cette fois côté bar. Avec un immense plaisir nous faisons (enfin) connaissance avec les patrons de X hi hi ! Ils sont là, ils sont adorables et nous commandons de quoi nous sustenter tous ensemble. Arrivent ensuite les Châton, toujours aussi appétissants ces deux-là ! Les liens qui nous unissent tous les 4 sont toujours là et la complicité revient vite. Nous sommes rejoints par les Chticoquins, que nous avions croisés la veille et quand les présentations sont faites, les langues se délient avec une facilité déconcertante. On a un sujet en commun qui nous fait tous triper : le Q ! Et ça fédère tout le monde. Une photo est proposée alors et tout le monde se dirige vers la fameuse chaise Emmanuelle du Waïki pour immortaliser l’instant. J’ai rarement rencontré quelqu’un de plus doux, bienveillant et modeste que Lilli ! Une sacrée aura ! On boit on grignote puis les Boss ayant calé un dîner ailleurs, ils nous laissent et tout le monde se promet de se recroiser dans les jours qui viennent.
Notre groupe, bien décidé à faire la fête ce soir, va traverser quelques bars bondés puis en choisir un, peut-être un peu moins fréquenté. La musique y est sympa, mais surtout, on peut y danser sans étouffer. Nous avons bien bu déjà. Le cocktail Maï Taï conseillé par Mme Duotibou a fait monter la chaleur en moi ! D’ailleurs, les filles sont déchaînées ce soir ! On grimpe autour de la barre de pôle dance pour s’amuser. Des baisers sont échangés, on se frotte, on s’amuse, on fait le show ! Mon string va m’être enlevé par ces dames et bien gardé par Monsieur Duotibou hi hi ! Moi qui n’avais pas grand’chose pour me couvrir, me voilà très offerte aux regards, ce qui n’est pas sans m’exciter. Châton, Mme Chticoquins, Mme Duotibou (qui est particulièrement délicieuse ce soir, vêtue d'un bustier noir et de talons incroyables !) et moi-même prenons un plaisir infini à nous frotter et nous embrasser, tout en suscitant l’excitation. Nous sommes samedi et il y a ce soir beaucoup de gens venus s’amuser, s’encanailler au Cap sans pour autant être des libertins. Je remarque un groupe de jeunes adultes, à peine majeurs, qui me font penser à fiston. Apparemment, le Cap leur en met plein les yeux ! Les filles ici sont toutes plus belles les unes que les autres ! Et elles dansent divinement…
Deux groupes se forment, les Duotibou et les Chticoquins qui sont bouillants et vont filer jusqu’à notre lieu de villégiature, et les Châton et nous car nous avons envie de profiter d’eux encore un peu, en tout bien tout honneur !! Nous prenons un verre sur la terrasse calme de leur studio, face au QAKC, boîte gay où la queue à l’entrée s’allonge à cette heure-ci (Un jeu de mots ? Oh je n’oserais pas !). Les tenues sont délires et sexy ! Le spectacle est permanent.
Puis nous rentrons, à pied, fatigués mais enivrés. La balade retour est un vrai bonheur. Nous avons toujours aimé marcher avec Mister Bloom. Là, le contexte rend la marche encore plus agréable : je suis en toute petite robe et talons, la nuit est douce et venteuse, nous sommes encore sous les effets de l’alcool, nous avons dans les yeux des tas de belles images excitantes.
Nous retrouvons nos amis qui semblent avoir pris du bon temps : la maison est remplie de good vibes (traduisez odeur de luxure !)… C’est l’heure de la fringale lorsque nous arrivons. Ça creuse tout ça ! Echanges de baisers, de sourires, des mains qui se caressent puis nous filons au lit, totalement vidés.
Dernier jour au Cap !
C’est dimanche, jour du Seigneur mais pas pour nous. Au programme, remise en état de notre location, fermeture des valises, dej au Cap, virée avec les Châton au Glamour Beach et enfin, départ vers l’Aquitaine, pour y retrouver notre vie sage et rangée. La nuit a été courte ! La fatigue s’accumule et les courbatures aussi. Je tente l’aspirine vitamine C qui n’aura guère d’effet sur ma petite tension.
Nous déjeunons au restau et avons le plaisir de croiser une dernière fois Monsieur Sirban et Amante Lilli qui malgré une bonne crève se rend à un gang bang avec le sourire ! Elle a tout mon respect !
Nous quittons nos amis les Duotibou, en leur souhaitant courage pour leur longue route, pour nous rendre au Glamour Beach. Les Châton sont délicieusement vêtus (sont-ce vraiment des vêtements ?) et ils ont hâte de nous faire découvrir les lieux. Nous faisons la queue à l’ombre mais le lieu en question n’est que peu couvert. Pas de chapeau, peu d’eau… La musique y est dingue et l’ambiance (qui tarde un peu à s’installer) est phénoménale : il faut le voir pour le croire ! Ici, les corps sont pour beaucoup superbes, sculptés, bronzés et exhibés avec fierté. Sur une plateforme qui surplombe le bassin (toute petite réserve d’eau fraîche, déjà très squattée) deux femmes se font prendre en levrette au rythme de la musique sortant des immenses caissons. Très honnêtement, je ne me sens pas comme un poisson dans l’eau ! Difficile de se parler avec de tels décibels, nous sommes debout, accoudés à une table haute et les regards de chacun se promènent sur les alentours. Ça se remplit. On se laisse porter par le son, les corps commencent à remuer. Nous trinquons avec les Châton, qui connaissent déjà quelques couples. Les Chticoquins nous rejoignent avec des amis, non moins coquins. Tout près de nous, une femme éclabousse le sol de sa cyprine, sous les doigts agiles d’un amant. On la félicite et les sourires sont sur tous les visages. C’est flou dans ma mémoire, mais je sais que je me suis agenouillée et que j’ai eu le plaisir de sucer 3 belles queues ! J’ai moi aussi pu souiller le sol hi hi ! Mais rien en comparaison avec la nana d’à côté !!
L’ambiance est montée grâce à des « animateurs » du Glamour Beach (j’ai cherché, il n’y a pas de nom pour ce job !) qui sur une petite scène circulaire ont commencé à faire bouger le public, à lancer des bracelets, à les arroser de divers alcools et tout le monde s’approche la bouche grande ouverte, pour recevoir sa giclette ! Incroyable … On se marre beaucoup et là, Châton me prend par la main, visiblement bien décidée à s’amuser, et m’emmène jusqu’à cette scène. On reçoit toutes les deux notre petite giclette hi hi ! Le DJ est inarrêtable, la chaleur nous écrase, tout le monde danse et crie, on nous arrose de gaz froid, les tétons pointent et je me demande l’espace d’un instant comment je me suis retrouvée là. Intérieurement, je suis fière, étonnée, presque honteuse à la fois, mais surtout survoltée. Ma copine Châton m’incite à grimper sur la scène, à quatre pattes, le cul dressé vers l’animateur. Je la suis !!
Vous m’auriez dit il y a 7 ans environ : un jour tu iras au Cap d’Agde, camp naturiste, tu y feras la fête, tu porteras une chaînette autour de la taille et rien d’autre, tu te posteras en levrette au milieu d’une foule de gens déchaînés, le tout, après avoir sucé 3 hommes… et bien je ne vous aurais pas cru. Je suis une femme sage moi ! Enfin, jusqu’à il y a peu.
Nous sommes donc une vingtaine de nanas, à 4 pattes, toutes plus sexy et chaudes les unes que les autres, le cul relevé et le gars présente un magnum de champagne. Il exige de nous que nous posions nos mains sur la marche inférieure : imaginez la vue qu’il a et le spectacle que cela a pu être ! Il pose son pied chaussé sur mon fessier et sur celui de certaines autres filles, secoue la bouteille sans ménagement, fait sauter le bouchon et nous asperge littéralement le cul de champagne. Châton et moi nous regardons, hilares. Quel plaisir de partager ça avec celle qui m’a aidée ce jour-là à faire sauter mes verrous !
Les images de ce moment hors norme sont gravées dans ma mémoire et j’espère qu’en vieillissant, une démence sénile ne me fera pas raconter ça à mes petits-enfants (#Alzheimerouladésinhibition).
Il est l’heure pour nous de reprendre la route, nous quittons cet endroit bruyant, dépravé et grisant, nous saluons tous nos amis et filons nous jeter dans la mer fraîche : il fait si chaud… Comblés, Mister Bloom et moi nous avouons être ravis d’avoir connu ça. Quelle aventure incroyable (et peu racontable hélas) !
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Commentaires
1BlueMoonDimanche 1er Décembre à 16:25Je vous a tous les 2 une lo.gue et belle et agréable vie. Votre couple me rend si envieux. Je vous admire et vous adore à la fois.Répondre2AlainDimanche 1er Décembre à 23:303TothorantLundi 2 Décembre à 22:35Merci Folie Bloom, Quel récit magnifique ! Libertin également mais n'ayant pas pu encore franchir les portes du cap, votre récit est captivant, vibrant.. on découvre avec plaisir la joie de cette nouvelle liberté aux travers de vos yeux... Et de plus, vous êtes sublime.. Un ptit coucou également à Mister qui dit adorer partager ces découvertes avec vous.. Enjoy !!
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