Fin des vacances. MisterBloom et moi-même avons passé un bel été, sous le signe du sexe. A deux. Nous avons passé 2 mois et demi sans libertiner. Nous ne sommes pas frustrés mais dans nos conversations, nos ébats, le thème revient souvent : un autre homme pour me baiser serait bienvenu.

Retour à la réalité, la rentrée, l’emploi du temps, les listes de fournitures, la reprise du boulot. Cela ne nous éteint pas.

Alors, nous imaginons un scénario où MisterBloom serait « cuckold ». Pas question d’enfermer son sexe dans une cage, ce n’est pas trop notre truc. (on ne dit jamais jamais, nous…). Et plus on y pense, plus ce scenario où il serait soumis, silencieux et passif pendant qu’un homme s’occupe de moi, plus ça prend forme. Une sorte de scénario intermédiaire entre nos trios plus classiques et mes rencontres seules que je partage à distance avec mon Homme Cocu. Mister Bloom émet l’envie d’être présent ces derniers temps. Qu’à cela ne tienne mais il doit savoir où sera sa place ! Nous savons déjà avec qui pratiquer : Sirius. Il a été le premier homme, non pas à marcher sur la Lune, mais que j’ai rencontré seule, sans que MisterBloom ne l’ai déjà vu et avec qui nous alternons trios et rencontres seules. Sirius est séduisant, baise comme un dieu avec intelligence et détermination, il sait lâcher prise et a tendance à me rendre un brin chienne…

Lorsque je lui en parle, il est d’accord car voilà des semaines qu’on se chauffe par Whatsapp et la température est bien montée entre nous. Il n’a qu’une envie : me baiser, je n’ai qu’une envie : qu’il me prenne, qu’il me fasse jouir, qu’il fasse de moi son objet, MisterBloom n’a qu’une envie : me voir baisée, prise, malmenée.

Viens à Paris te faire poutrer. On se voit la semaine prochaine ?

Peut-être bien, avec un scenario qui ira à MisterBloom comme à nous.

Qu’importe le scenario tant que je te fais gueuler comme la première des salopes lubriques

Avec Sirius, je communique par Whatsapp mais MisterBloom n’est pas dans la conversation. Parfois, je lui envoie des captures d’écran pour lui montrer combien la température monte et ça fonctionne toujours. Les mots de Sirius sont toujours bien choisis et cochons à souhait. J’avais tweeté en août dernier une photo sans culotte car les échanges Whatsapp avaient provoqué en moi une rivière de cyprine. Et bien c’était Sirius. J’ai retrouvé avec lui les sensations extraordinaires et grisantes que je ressentais avec le tout premier homme qui nous a menés au libertinage. Avec MisterBloom, nous partageons cette envie de retrouver les sensations et les émotions des débuts qui nous avaient bousculées.

Une date est fixée : la semaine qui suit mon anniversaire. Nous constituons un petit paradis du libertinage pour cette semaine-là et prévoyons 3 rencontres. Mais comme cela arrive parfois, les annulations feront de Sirius ma seule belle soirée coquine. Il va donc bénéficier de toute ma frustration accumulée, de toute mon énergie sexuelle, et ce, sous les yeux de MisterBloom, et uniquement les yeux.

Le jour J, je file sur le blog de @MonsieurSirban, (petit hommage en passant ;-) car c’est le bon endroit pour se rencarder sur le cuckolding et pas seulement) pour me rassurer quant à ce genre de pratique et me visualiser dans ce scenario inédit. Je ne veux pas décevoir MisterBloom et faire les choses à moitié. La demi-mesure ne fonctionne pas dans ce genre de contexte.

J’ai été jusqu’ici très excitée mais les 2 annulations ont eu raison de ma bonne humeur. Je suis donc moyennement dans l’ambiance, n’arrive pas à me concentrer sur mon travail et Sirius ne donne que peu de nouvelles ce jour-là, lui-même débordé.

Par messages, j’ordonne à MisterBloom, en l’appelant « mon cocu », de s’occuper d’acheter du vin pour que je m’enivre avec l’homme qui aura le droit de me baiser. Déjà dans le scenar, il accepte sans broncher, soumis.

Nous nous retrouvons à Paris pour boire un verre en terrasse puisque Sirius n’est pas encore chez lui. 20H15, les cafés sont pleins, les trottoirs en effervescence, le climat doux et moite. Je ne porte pas encore mes « habits de lumière » car tout droit sortie du boulot mais je me remaquille dans la voiture, noircissant quelque peu mes yeux, en songeant que Sirius raffole de mon regard lorsque je le suce.

C’est sous l’emprise d’une légère ivresse très agréable que nous arrivons chez lui, MisterBloom, sur mes ordres porte mon sac et me suit, silencieux. J’embrasse Sirius avec envie et nous nous avouons le plaisir de nous revoir. Les garçons se saluent de façon plus cordiale. Je file à la douche, les verres se remplissent et déjà l’excitation a grimpé. Je suis heureuse d’être là, de pratiquer le libertinage, de vivre ces moments forts, d’avoir épousé un homme aussi génial, d’être dans le giron de Sirius… je souris sous la douche mais ne traîne pas, l’esprit déjà tourmenté par ses mains, sa bouche, sa langue, sa queue, son regard et la présence du spectateur cocu. J’ai déjà dans l’idée de lui faire le show : Ta femme est-elle une sacrée baiseuse ? Regarde mon Amour et dis-moi si tu aimes.

Retour au salon. J’attache les mains de MisterBloom, dans son dos. Il est assis sur un mini tabouret tandis que nous nous installons sur le sofa. Champagne, discussion courte, baisers langoureux et déjà me voila agenouillée à ses pieds.

J’aime sa façon de bander instantanément, de me désirer et de me dicter ce qu’il veut. Ce soir, je ne suis pas la Reine, je suis sa chienne, sa chose et j’ai très envie de lui. Sa queue est toujours aussi délicieuse. Il attrape mes cheveux et l’enfonce au plus profond de moi. J’entends la respiration forte de MisterBloom qui n’a le droit de rien ce soir. Puis je lui jette un regard : « Tu as vu ? Lui il a le droit de me faire ça. J’aime comme il bande, c’est ça que je veux. » Sirius me relève et m’embrasse à pleine bouche. On se regarde. On se dévore des yeux. MisterBloom m’avait dit qu’il aimait ces regards complices. Sirius glisse ses doigts adroits entre mes cuisses et me fait du bien, puis je gicle un peu partout sur son tapis. Il se lèche les doigts puis me les met dans la bouche, sur le visage, sans précaution aucune mais sans me lâcher du regard. N’y tenant plus, je me penche vers mon mari cocu et soumis pour essuyer mes doigts sur son visag et lui faire goûter ma cyprine. Il lèche avec avidité, son bassin est en proie à des mouvements d’excitation qu’il ne semble pas pouvoir maîtriser.

La température monte et Sirius est très excité lui aussi. Il me dit à l’oreille : « Je vais te baiser maintenant, te poutrer un peu ma petite chienne ». Je lui réponds, suppliante que je veux sa queue. Je lui offre ma croupe, agenouillée sur un fauteuil, le temps du préservatif, et me tourne légèrement pour que MisterBloom assiste au merveilleux spectacle de cette pénétration. Il n’est pas déçu car j’oscille des hanches pour mieux le recevoir. Sirius gémit et j’en fais autant, toute au délice de me sentir prise. Je ne regarde plus MisterBloom, je profite du moment, je m’abandonne aux coups de reins lascifs de mon amant qui ne me ménage toujours pas.

MisterBloom est aux premières loges. J’aperçois ses yeux qui brillent et ne semblent pas lassés du spectacle. Sirius me lime encore et encore, accélérant le rythme. C’est délicieux mais je ne veux pas que tout aille trop vite. Nous ralentissons et basculons sur le sofa pour que je le suce encore. Mon plaisir. Je l’aspire, je l’avale, je l’absorbe et le lèche avec avidité, sans oublier la moindre parcelle de peau. Je lui lèche les couilles tout en connaissant mon amant et ses goûts : il se positionne au-dessus de moi et m’offre son anus que je m’empresse de lécher, tout en me cramponnant à ses jolies cuisses (notre pécher mignon à Sirius et moi, et qui à le don d’exciter MisterBloom). J’entends mon mari cocu haleter et cela me rend encore plus chienne : je veux qu’il soit fier de moi et qu’il en prenne pour son grade de cocu entravé et interdit de participer.

Sirius n’en peut plus, il veut me prendre encore mais sur le lit. J’entraîne MisterBloom à genoux au pied du lit, les mains toujours attachées dans le dos, j’entrouvre sa chemise rapidement et lui caresse l’entrejambe, rapidement, sans m’attarder. Je rejoins mon amant sur le lit qui me doigte jusqu’à l’inévitable : je gicle un peu partout et comme le souhaitait Sirius, MisterBloom est éclaboussé.

Il me propose alors de choisir la position : je m’offre à lui et à sa queue à quatre pattes, prête à l’accueillir. Il murmure : « Mmmh la levrette hein ». J’acquiesce et le sens déjà à l’entrée de ma chatte qui reste incroyablement humide. Je tortille du cul, sachant la vue que j’offre à mon cocu et d’un coup, Sirius entre et c’est le bonheur. Cette fois, les coups de reins sont énergiques, j’en prends pour mon grade mais je jubile. J’aime ça. Définitivement. Je sens Sirius tout près de la jouissance et lui demande de me jouir sur le visage, car j’y prends goût. Il s’exécute. Nous sommes juste devant mon mari, assis au sol, qui semble définitivement excité, le cerveau en ébullition, marmonnant des encouragements dans sa barbe (qu’il n’a pas) de cocu. Il n’attend qu’une chose : que je sois souillée, que Sirius inonde mon visage et c’est ce qui arrive : sans freiner ses halètements et vociférations, mon amant jouit sur mon visage, tandis que je l’accueille, bouche ouverte. C’est du bonheur. Je lui suçote encore un peu le gland puis me penche vers mon mari soumis pour l’embrasser, le contraignant à goûter ce sperme – mais il semble y prendre goût ! J’approche ensuite mon entrejambe pour qu’il en perçoive les effluves, celles d’une chatte trempée, un peu malmenée, bien ouverte. Il s’abreuve de mon corps sans avoir le droit d’y toucher encore. J’imagine la grandeur de sa frustration et lui annonce : « Toi tu ne jouiras que quand je l’aurai décidé. Plus tard ». Toutefois, je le libère de ses liens et lui propose d’aller se désaltérer.

Je file à la salle de bain, me passe le visage à l’eau, sur mon nuage, me sentant dépravée, reine de la nuit, encore terriblement excitée par ce qui nous attend MisterBloom et moi. Je les retrouve, enfin. Nous grignotons, encore sur notre nuage. Le champagne a tiédi mais les sourires sont sur toutes les lèvres. Dehors, la moiteur s’est à peine envolée. Paris se love sous la nuit.

Nous nous échappons, chauds, amoureux, sans oublier de remercier Sirius qui a comme d’habitude été à la hauteur, et bien plus encore. Sous le regard fier de mon mari, nous nous embrassons longuement et intensément. J’ai du mal à arrêter ce baiser langoureux.

Dans l’ascenseur, nous nous regardons, à la fois amusés et fiers, et nous embrassons enfin. Paris accueille mes pas en talons aiguille, je suis bien. Presque pas pudique de laisser entrevoir mes bas, sous ma robe.

Premier arrêt : le Macdo ! Car aucun aliment n’a meilleure saveur qu’après une bonne baise. On se rappelle régulièrement avec bonheur la saveur incroyable d’une part de pizza, avalée sur un trottoir new-yorkais en 2018, après avoir reçu dans notre chambre d’hôtel un amant français, expat’ et inscrit sur Wyylde…

On dévore ce burger, affamés et heureux, avec l’impression d’avoir 15 ans ! Demain : 5 fruits et légumes !

Deuxième arrêt : dans la forêt, à quelques dizaines de kilomètres de notre maison endormie. Voilà quelques temps que je caresse le sexe de MisterBloom qui est au volant. Il bande furieusement et je l’autorise alors à se branler, tandis que j’évoque à haute voix toutes les choses délicieuses que nous avons vécues ce soir. Les mots crus s’envolent et le font jouir intensément, dans un cri libérateur à faire fuir les animaux de la forêt ! C’est dingue ! Je lui laisse le temps de se remettre de ses émotions, lui mordille l’oreille, lui caresse les cheveux.

Peu avant deux heures du matin, nous nous endormons dans notre lit, chauds, nus et amoureux. Encore une nouveauté dans nos aventures sexuelles. Attendons demain pour le debrief’ qui entraînera une bonne sodomie et me mènera à une délectable jouissance… car oui, ce soir, je n’ai pas joui, mais quel pied ! Car mes craintes de voir MisterBloom dans cette position de cocu soumis ne sont vite envolées et j’ai adoré lui offrir ce spectacle, le voir dans cette position. La prochaine fois sera encore meilleure, à n’en pas douter.