• Soirée de Canicule entre les mains de Mercutio

     

    Dès le début des échanges, le chic, la pondération et l’humour de Mercutio me piquent. Comble de ce premier contact, il plaît à Jonah. Là commencent des conversations de plus en plus coquines. Je l’ai cru un poil réservé mais il m’a surprise à plusieurs reprises.

     

    Joueur, Mercutio aime me lancer des défis que je tente de relever, comme celui d’ôter mon string sur mon lieu de travail et de le prouver. Non sans plaisir, je me suis exécutée et ai envoyé sur notre conversation Whatsapp les images saisies dans les toilettes jouxtant mon bureau. C’est ainsi que je me suis retrouvée à la fête de l’école de fiston, le cul nu moulé dans mon jean, le string glissé dans la poche arrière. Réalisant ma nudité (relative), un très bref sentiment de honte m’a envahie, très vite remplacé par une fierté féministe, empreinte d’exaltation. Je suis une Hotwife, je l’assume, toujours soutenue et renforcée par mon Homme.

     

     

     

    La température monte sur la conversation Mercutio Jonah Folie. Rendez-vous est pris pour un mardi de juin, jour de congé pour nous. Il a réservé une jolie chambre dans un hôtel du centre de Paris. A la clé : une piscine. La période de canicule rend les lieux plus qu’attractifs. En ce mois de juin où le stress et les obligations s’entremêlent, Jonah & moi voyons cette parenthèse comme une aubaine. L’occasion de décompresser, le temps d’une escapade à Paris, la ville la plus attrayante et sexy au monde avec une pointe de romantisme (C’est vrai que je n’y vis pas…) et tout cela fait germer dans mon esprit des tas d’envies coquines. Dans la tête de Mercutio fulminent également des scenarii qui ne sont pas pour nous déplaire. Il propose notamment lors du tout premier contact que nous nous embrassions langoureusement, élément nouveau dans nos pratiques. Nous n’avons encore jamais eu le plaisir de rencontrer Mercutio en amont. L’idée est séduisante, mais j’ai une petite appréhension. Portée par l’excitation, j’accepte.

     

     

     

    Mercutio relève également les défis que je lui lance et je suis surprise par sa capacité à franchir les limites, lui qui semble si pondéré… Nous recevons une vidéo prise depuis son travail, où il se caresse sensuellement. Cerise sur le gâteau, il porte un costume et cela me fait tout simplement fondre. Accro à la série Suits, je suis sensible à la classe du costume. Mercutio ne l’oubliera pas et portera le jour J un complet avec veston. Wahou…

     

     

     

    Il propose que je l’accueille nue dans cette jolie chambre. Là, Jonah qui me connaît parfaitement, presque mieux que moi, émet un doute. « Par sûr que la belle soit suffisamment en confiance pour ça ». En fait il n’y croit pas une seconde ! Je sens que j’en suis capable. La relation de confiance avec Mercutio est dorénavant établie. C’est un homme bienveillant, classe, équilibré et je n’ai pas de crainte, ni d’appréhension. Nous ferons au feeling.

     

     

     

    La canicule est là et n’aide pas à calmer mes envies. Suite à une intervention chirurgicale en avril, j’ai dû tout stopper : sport sexe, et tout ce qui faisait bouger mon corps. Ce fut une période longue et pénible puis il a fallu que je me réapproprie ce corps, que je le retrouve, dans sa féminité. Pas facile. Alors, à ce stade de ma convalescence, je me sens à nouveau femme, hotwife et c’est Mercutio qui va bénéficier de ce renouveau, en dehors de mon Homme qui reste le soleil de mon système.

     

     

     

    Dans la voiture qui s’enfuit vers Paris, Jonah et moi jubilons. Il fait 35 degrés, il est 16h et nous avons la permission de 1 heure du matin. Je ne porte pas de sous-vêtements sous ma robe noire, il fait trop chaud pour ça. Et malgré l’atmosphère étouffante et polluée, Paris me semble être un merveilleux décor du film de ma vie. Nous pénétrons l’hôtel, excités comme des puces. La chambre est sublime et climatisée. Par message, Mercutio évoque une douche en ma compagnie et justement, la cabine de douche se prête aux jeux coquins : spacieuse, munie d’un petit banc et cloisonnée d’une vitre en verre, juste dans l’axe de la chambre pour les curieux. Une virée à la piscine nous apaise à peine. Nos corps sont aimantés. Jonah me sens à sa disposition et ça le rend dingue. La soirée est prometteuse et l’effet est là : j’ai envie de sexe. Sans limite. Envie de m’offrir à Mercutio sous le regard amoureux de Jonah.

     

     

     

    Justement, il nous prévient qu’il est en route. j’ôte mes chaussures, me recoiffe un peu. Jonah reste imperturbable. Je me raidis en lisant le message de son arrivée imminente mais ne peux m’empêcher de sourire. Jonah entrouvre ma robe et me rappelle ce qui a été convenu : « Tu l’embrasses sur la bouche hein.

     

    - Ah oui?

     

    - C’est ce qu’on a dit.

     

    - Oui, oui. Je le sais».

     

    Un soute subit me traverse. Mais l’idée est plus que séduisante. J’attends un homme, dans un 4 étoiles, avec Jonah, à demi-nue, un homme que je ne connais pas, qui va me prendre longuement, comme j’aime. Nous sommes sur un petit nuage.

     

     

     

    Des coups frappés à la porte. Je sursaute presque. Je souffle et jette un regard à Jonah, ce regard qui dit : cette fois on y est. Alors, j’ouvre doucement la lourde porte pour le découvrir enfin, IRL, dans son costume sombre, qui l’habille délicieusement. Tout premier échange de regards, de sourires.

     

    «Salut Mercutio». Naturellement, nos lèvres se joignent dans un baiser interminable et d’une sensualité surprenante. Il est si grand! j’ai l’exquise sensation d’être une petite chose entre ses longs bras. Il grogne déjà de plaisir en glissant ses mains sous ma robe. Dans un sourire, il finit par articuler un soyeux : «Bonsoir Folie». Il se tourne vers Jonah, ils se saluent, le ton est léger, amical, reflet de notre conversation virtuelle passée. On échange un peu, on plaisante. L’atmosphère est légère. Nous sommes tous trois ravis de notre présence ici. Il tombe la veste et la cravate et m’embrasse à nouveau. Par sa poigne, je sens qu’il sait ce qu’il veut et cela a le don de m’exciter davantage. Très vite, nous sommes nus dans la douche, mélangeant nos salives, emmêlant nos doigts, tandis que je sens son sexe dressé tout contre moi. Jonah ne perd pas une miette du spectacle que nous lui offrons à travers la vitre et cela m’excite terriblement. On se savonne mutuellement, puis je le prends en bouche, mon plaisir à moi, de goûter et deviner les zones sensibles d’un nouvel amant.

    Soirée de Canicule entre les mains de Mercutio

    Il me porte pour me déposer debout sur le banc et glisse ses doigts entre mes cuisses, pas déçu par la moiteur. Nos regards se croisent, équivoques. Des baisers encore. Mercutio, pour mon bonheur, est généreux en matière de baisers. Puis il glisse sa langue gourmande et adroite sur mon clitoris. Je sens que je pourrais défaillir et tomber de mon banc.

     

    Sortie de douche, j’attrape mon verre de vin, en avale une ou deux gorgées. C’est frais et enivrant. Nous basculons sur le lit. Mon esprit a oublié le contexte, la réalité, il fait le vide. Il n’y a plus que moi, Mercutio et Jonah, sur ce lit et en moi brûle un furieux incendie qui sera difficile à circonscrire. Je finis par supplier Mercutio de me prendre tant le besoin d’un sexe dur au fond de moi est grandissant. Sur moi, il s’amuse de cette demande et fait glisser sa longue queue entre mes lèvres, titillant mon clitoris, mais ne se laisse pas happer par mon vagin affamé et trempé de cyprine. De temps à autre, il me gifle le fessier, faisant claquer sa grande main, éveillant tous mes sens et accentuant encore un peu plus mon excitation. Sa peau est satinée, je me délecte de la caresser, la palper, la goûter. Il m’embrasse longuement, sensuellement tandis que Jonah ne semble plus tenir, lui qui se tenait à distance, en spectateur, nous rejoint sur le lit et j’attrape sa queue dressée, souhaitant lui transmettre tout ce plaisir que je prends.

     

    Je sais que tant qu’il n’y aura pas de préservatif sur cette queue ébène, je serai à l’affût. Mercutio me nargue, joueur. Je finis par lui murmurer, suppliante, s’il te plaît mets-la moi. Il sourit de ce sourire charmeur qui illumine son visage, me fait encore languir un peu, semble savourer mes supplications. Lorsque enfin Mercutio arbore le préservatif, je frétille d’impatience. Je lui demande comment il souhaite me prendre, s’il a une position de prédilection. Classe, il me suggère de choisir et ma préférence va à la levrette.

     

    Sans limite aucune, je me positionne face à Jonah, ma croupe offerte au regard de Mercutio, dans l’attente de ces coups de reins dont on parle depuis des jours. Mercutio est attentionné et tendre. J’aime cette façon qu’il a de déposer des baisers un peu partout sur ma peau. Mais il sait que j’ai envie d’être malmenée. Alors, après m’avoir fait patienter encore, caressant mon sexe du bout du gland, il s’enfonce en moi d’un coup de reins magistral. Jonah qui filme le show jubile. Mercutio ne me ménage pas et c’est délicieux. Il me cramponne par les hanches, me met des grands coups de boutoir, puis accélère la cadence, faisant balancer mes petits seins en poire, n’oublie pas de me claquer le cul. Je suis aux anges. Je prends Jo en bouche mais la frénésie de mon nouvel amant m’empêche de sucer mon Homme sans risquer de lui faire mal. Alors je masturbe sa queue, tout en gémissant, complètement abandonnée, prête à tout pour que cela ne s’arrête pas, offerte, lascive, presque animale.

    Soirée de Canicule entre les mains de Mercutio

     

    Les souvenirs s’emmêlent mais cette jouissance sur leurs doigts, cet abandon de mon corps dans le plaisir, je ne l’oublie pas. Je dégouline lentement, souillant les draps immaculés, laissant échapper des cris équivoques.

     

     

     

    Retour à la réalité. Les garçons semblent ravis, je suis un peu gênée, comme toujours mais comblée, un sourire benêt sur mes lèvres rougies. Mercutio propose un resto que nous acceptons avec joie. Ce n’est pas l’appétit qui m’étouffe mais l’idée d’être à trois amants en dehors de cette chambre est très excitante. Tout au long du repas, ses doigts restent entre mes cuisses, caressant mon clitoris gonflé, pénétrant mon intimité, face à Jonah qui jubile et jette de temps à autre des coups d’oeil gourmands sous la table. Sur le trottoir, je parade aux bras de deux hommes, comme dans la chanson de Bon Entendeur et Isabelle Pierre, devenue notre chanson fétiche depuis que nous avons commencé le libertinage. Paris est toujours aussi brûlant, un poil plus calme.

    Soirée de Canicule entre les mains de Mercutio

     

     

     

    Retour à la chambre. Nous avons encore tellement de temps que c’en est grisant. Les corps se sont retapés et à peine étendue sur le lit, les garçons me prennent tour à tour, Jonah prenant un plaisir particulier à me pénétrer juste après un amant, affirmant ainsi mon statut de femme objet sexuel qui enchaîne les coïts. Je suis aux anges et j’en redemande, mon sexe ne s’assèche pas un instant, les garçons ne faiblissent pas non plus. Dans leurs yeux, je me sens plus belle et plus désirable que jamais, et j’ai envie de les combler, tout comme ils me comblent. Mon sexe est perpétuellement empli de leurs queues, de leur langue, de leurs doigts… Sous mes coups de langue avides, Jonah finit par jouir exprimant son exaltation par des halètements qui sont vraiment agréables à entendre. Mercutio et moi poursuivons nos baisers dont je ne me lasse pas. Cela pourrait durer des heures mais la gourmande que je suis finit par réclamer : « Je peux te demander quelque chose ?

     

    - avec plaisir, je t’écoute.

     

    - prends-moi par derrière ».

     

    Je suis presque choquée de m’entendre réclamer ainsi, honteuse mais l’envie est là. Il sourit et s’exécute sans se faire prier. Je lui offre mon séant, soumise. Lorsqu’il est enfin en moi, je remue du bassin lentement et ne peux réprimer des encouragements : « oui Mercutio… s’il te plaît, vas-y ». Il me fesse à nouveau, attisant le feu qui brûle en moi. Jonah nous filme et je constate que son sexe est à nouveau dressé… Je veux le sexe de Mercutio tout au fond de moi, j’emploie des mots qui ne sont pas les miens : lime-moi. C’est un plaisir indescriptible d’être ainsi prise, « embrochée » par une queue, à la fois prisonnière, à la merci d’un amant lubrique et en même temps, les mouvements du bassin, les ondulations corporelles démultiplient le plaisir, pour l’un comme pour l’autre. La douleur n’est jamais très loin. Ralentir fait reculer l’orgasme qui signerait la fin de cette délicieuse sodomie tandis qu’accélérer, faire des va-et-vient le long de cette queue raide , tout en caressant mon clitoris me fera exploser avec certitude. Je sens venir la jouissance et le lui annonce. Lui aussi est proche de cette extase. Alors, dans des gémissements difficiles à réprimer mais parfaitement explicite, nous jouissons à l’unisson, terrassés par un orgasme qui balaie tout sur son passage. Jonah se réjouit de me voir ainsi extasiée, exultante de plaisir. Mercutio se laisse tomber tout contre moi et je frémis en sentant la chaleur et la douceur de sa peau exquise. Je tremble, encore dans un état second. La température redescend doucement. Lui et moi avons du mal à nous détacher, blottis l’un contre l’autre sur le lit. Jonah s’en amuse.

     

     

     

    Il est l’heure de quitter les lieux. Encore une fois, à l’accueil, il faut affronter le regard étonné du veilleur de nuit qui récupère la carte et nous voit quitter l’hôtel, peu après minuit. Je rougis, à peine. Dehors, c’est le moment de se quitter dans la moiteur de cette belle soirée d’été. La rue est très calme. Les garçons se saluent, un sourire complice sur les lèvres, se remercient, plaisantent une dernière fois. Mercutio se tourne vers moi, m’offrant une dernière fois son beau sourire, puis m’enlace tout en m’embrassant avec cette sensualité que je n’oublierai pas. De ses bras, il m’enveloppe toute entière et me caresse le fessier avec gourmandise. Je suis charmée. On se dit à bientôt avec sûrement une autre soirée à la clé.

     


  • Commentaires

    1
    Passionnes
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 07:03
    Merci pour ce récit, j avais l’impression d y être
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