• En solo avec DeLuca...

     

    Je revois DeLuca pour la troisième fois, seule. Cela fait un an que nous avons rencontré cet interne, dans un trio particulièrement délicieux. Humainement, nous avons trouvé un jeune homme bienveillant, brillant, agréable et au sourire charmeur. Sexuellement, nous avons eu le plaisir de découvrir un talentueux libertin aux doigts magiques et aux coups de reins magistraux, qui sait mélanger les corps avec délectation.

    En un an, 3 rencontres à 3, et 3 rencontres en tête-à-tête. C’est dire s’il est apprécié…

     

    Et ce mardi soir, je l’attends depuis quelques semaines, notre dernier rendez-vous ayant été annulé au dernier moment du fait d’un chat écrasé (si si, véridique, le nôtre en l’occurrence). Du coup, je suis excitée comme une puce. Avant de quitter la maison, je laisse sous l’oreiller de mon Homme un petit mot explicite quant au statut de petite salope que je suis. Et MonsieurBloom m’a donné carte blanche, à savoir pas de directive, juste le plaisir de se remettre à lui, à 110 %, oublier le reste du monde, lâcher prise… et sans préservatif (déjà pratiqué avec DeLuca et vérifié auparavant).

     

    Voici ses derniers mots écrits sur Whatsapp : « Lâche-toi, surprends-le, n’aie pas peur de choquer, une salope qui se lâche en actes et en paroles. Je vais bander en pensant à toi, c’est bon de te savoir baisée par un autre ». Des ailes poussent dans mon dos, je ne touche plus terre et déjà DeLuca arrive.

    En solo avec DeLuca...

    Il sort de l’hôpital, à peine fatigué (chose rare), le sourire aux lèvres, tandis que je l’accueille dans le hall de l’immeuble (pas d’interphone, ça ne s’invente pas) déjà en tenue, que je dissimule sous mon gilet. Nous croisons une voisine. Bonsoir, bonsoir. Ça m’amuse et me gêne un peu à la fois. La porte se referme, on s’embrasse, il est tout frais ; puis je le précède pour l’emmener dans le studio, sous les toits. Je l’entends me dire que je suis belle, ce qui m’incite à me déhancher davantage, en mode allumeuse.

    Les bavardages sont simples, coulantes. Nous avons nos habitudes et commençons à nous connaître, c’est toujours bon de se retrouver. Il s’installe, se faufile sous la douche. L’espace d’un instant je songe à aller le retrouver, laisse glisser mon imagination quant à la sensualité d’une douche avec lui, contre lui, en lui mais je suis trop apprêtée/brushée/maquillée pour tout ficher par terre en quelques litres d’eau (#vraiegonzesse).

     

    Le temps de sa douche, je prépare les verres. La tension sexuelle est montée d’un cran. Je sens que mon entrejambe s’humidifie sévèrement.

     

    Champagne, grignotages, discussions, détente, regards égrillards, mains qui s’emmêlent, doigts qui s’égarent, lèvres qui s’affrontent, langues qui glissent et déjà j’ai très envie de le sentir en moi. Les baisers sont torrides. Le champagne fait effet, je sens que je suis prête à tout pour prendre du plaisir et lui en donner. Il se glisse entre mes cuisses et commence à me manger goulûment. Je ne boude pas mon plaisir et mouille abondamment, en le dévorant des yeux. Les échanges de regards dans les rapports buccaux, c’est un truc qui… wahou… me fait totalement basculer. DeLuca doit l’avoir compris et ses jolis yeux noirs ne me rendent pas insensible. Bref, c’est bon, très bon même et je prends un pied d’enfer. Les voisins pourraient témoigner mais ce n’est que le début de la soirée. Ils n’ont pas fini de m’entendre…

     

    En solo avec DeLuca...

     

    C’est en levrette que DeLuca me prend enfin. Lorsque je sens sa queue juste à l’entrée de mon intimité, je frémis. J’y ai songé toute la semaine qui a précédé, à sa merveilleuse queue. Je grogne et frétille, il pousse un peu puis, en m’entendant le supplier de me baiser, finit par me pénétrer brutalement, écartant mes chairs sans ménagement et c’est un plaisir infini. J’aime être ainsi malmenée, prise, secouée. Le sentir tout au fond de moi réveille la hotwife que je suis et toutes les envies cochonnes qui vont avec : « Baise-moi ! Oui, baise-moi encore ! ». Il me baise délicieusement et je l’entends grogner. Comble de mon contentement : il y a de grands miroirs en face du canapé et à chaque fois que je tourne la tête apparaît cette image de nos 2 corps, en plein coït, qui s’emboîtent frénétiquement. Je me redresse pour empoigner son fessier, il me serre le cou… j’ai l’impression de perdre la tête (passez-moi l’expression). Je gémis, j’articule péniblement : « J’aime que tu me baises DeLuca... Baise la petite salope que je suis » et il ne se fait pas prier.Quel coup de rein ! Il finit par jouir sur mon fessier offert, dans un râle discret. Tout lui. Les respirations sont haletantes, reviennent lentement à la normale. Je ne peux ôter ce sourire idiot de mes lèvres et ça le fait marrer. Des caresses tendres, des baisers langoureux, des doigts qui traînent sur la peau.

     

    Pause. Champagne et bâtonnets de concombre, noix de cajou et saut aux toilettes pour soulager ma vessie. L’excitation doit stimuler mes reins et mon chirurgien m’a conseillé de ne pas copuler la vessie pleine. Obéissante je suis. J’en profite pour envoyer une photo à MonsieurBloom, jambes ouvertes, mon intimité offerte à son regard, sans filtre ni retouche. Mais la densité de sa soirée (moins coquine que la mienne pourtant) ne lui permettra pas de répondre spontanément.

     

    Avec DeLuca, nous discutons encore, c’est fluide et vraiment plaisant. J’apprends plein de trucs, on échange sur nos jobs respectifs, sur ce qui nous meut, sur sa vie en pleine évolution (28 ans, c’est un véritable chantier, tout est en travaux mais ça se construit à un bon rythme). Pour ma part, la construction est plus avancée.

    Et comme souvent, les corps se rapprochent. Nous grignotons du concombre, le partageons dans un baiser, c’est d’une rare sensualité. J’ai encore envie de lui et visiblement, cette envie est partagée. Je m’asseois sur sa queue déjà dressée (insolence de la jeunesse) et en profite pleinement, tandis qu’il me mordille les seins à n’en plus finir, ce qui me fait toujours toucher les étoiles. Il m’aide à soulever mon bassin, je ne sens plus mes muscles mais le sentir au plus profond de moi est tellement grisant que je ne veux pas que ça s’arrête. Les voisins vont finir par râler…

     

    Je finis par réclamer quelque chose que nous n’avons pas encore fait ce soir-là, quelque chose que j’aime tout particulièrement : le prendre en bouche. Il accepte de bonne grâce tandis que je m’agenouille à ses pieds, après qu’il ait galamment glissé un coussin sous mes genoux. Un délice cette queue. Je ne me lasse pas de l’avoir en bouche, la faire glisser sur ma langue, de la maculer de salive et de me l’enfoncer au fond de la gorge, tout en le regardant, heureuse, transie de plaisir. Je le vois lever la tête au plafond, yeux fermés et je me dis qu’il doit être bien, là, dans ma bouche.

    Ses doigts se glissent en moi, avec une telle adresse que je finis par couler, abondamment, sur l’oreiller (oups…) non sans gémir. C’est bon de m’abandonner à ses doigts, de m’abandonner tout court. Je sens que je chavire lorsqu’il fouille mon cul de son index. Mon clitoris est follement gonflé, mon entrejambe est tropical… j’ai envie de lui à un autre endroit de mon corps, un endroit qu’il a déjà exploré par le passé. Je lui dis à l’oreille, il s’exécute obéissant, me laisse le choix de la position. Ce sera à nouveau en levrette. Il prend du lubrifiant, me titille l’anus avec délice puis se place à l’endroit clé. Je suis prête à le recevoir au plus profond de moi, parce qu’il est doué, parce qu’il a fait monter la température, parce qu’il est lui, parce que j’en ai très envie.

     

    Là, avec application, il pose son gland sur ma rondelle, déjà prête à l’accueillir. Je fais une pause, soupire, à la recherche de la détente. Il s'avance encore un peu, je sens que mon cul s’ouvre sur son membre. Je lui murmure de ne pas trop bander, il rit. Mais je me penche encore pour l’avoir plus profondément en moi. Et dire que certain(e)s ne sauront jamais quel bonheur c’est d’être ainsi pénétrée...

    Il me prend, tandis que je le supplie de me limer encore et encore et encoooooore… je me caresse en même temps, dévorée par le plaisir d’être ainsi sodomisée, en profondeur. La vue sur le miroir est incroyable : DeLuca a une plastique assez irréprochable et c’est véritablement enivrant de le voir me prendre avec exaltation. Serait-il divinement bien dans mon cul ? Je lâche prise un peu plus, ne suis pas loin de jouir, si près… Oh la la… je sens que je dégouline. Bon sang, tous ces milligrammes de cyprine déversés ! Il jouit sur moi, me macule, me souille exquisément et je me réjouis à l’avance de montrer les traces de cet éjaculat à MonsieurBloom. Je finis par jouir grâce à ses doigts magiques, c’est une jouissance mêlée à une éjaculation féminine qui fut rarement aussi abondante.

     

    Je suis bien. Apaisée. Il me caresse doucement la main. Je souris comme une idiote au plafond et je vois que lui aussi. Le studio sent le stupre et la luxure, c’est étourdissant. En entendant le silence des lieux, je me dis que les voisins ont forcément entendu les grognements et gémissements intempestifs. Ça me fait sourire. Un peu de chocolat, une clémentine partagée. Je suis en redescente, l’excitation fait place à la sérénité, l’apaisement. Un coup d’oeil à l’heure : minuit. Il faut sérieusement envisager le retour, la fin de cette belle soirée, la séparation. C’est ce que j’aime le moins. Mais l’idée de retrouver un MonsieurBloom excité, chaud et impatient m’emplit d’un désir révélateur qui fait naître un sourire coquin sur mes lèvres encore brûlantes d’avoir abusé du corps de DeLuca.

    En solo avec DeLuca...

     

    Petit ménage, je mets les draps et coussins à sécher, confuse et rosissant en songeant à toutes ces éjaculations -des doigts magiques je vous dis-.

    Son Uber est déjà là, il doit filer, s’enfuir dans la nuit. Le dernier baiser et hop, la porte se referme sur sa silhouette harmonieuse.

     

    Sur la route, je m’empresse d’enregistrer des vocaux et les envoie à MonsieurBloom, narrant cette jolie soirée d’hiver entre les mains de DeLuca. Malgré la confusion, les souvenirs emmêlés, je lui fournis nombre détails. Il doit percevoir mon sourire dans la voix et je sais que ça l’excite. Je pense à la chaleur de son corps, à sa queue qui se dressera contre moi, lorsque je me glisserai nue dans les draps, à sa respiration qui me parcourra le corps, à la recherche des effluves de sexe.

     

    Et c’est ce qui arriva. Moiteur des corps, fatigue des esprits, sourires amoureux et emboîtement charnel.

    Quelle nuit !

    Que c’est bon d’être une hotwife, comprise et soutenue par son Homme...

     


  • Commentaires

    1
    Stuff38
    Jeudi 27 Février 2020 à 12:22
    Quel de joie, de jouissance et de complicité dans ce récit. C’est un délice de le lire et d’imaginer la scène :D
    2
    Freon29
    Jeudi 27 Février 2020 à 19:46
    Magnifique récit de cette belle rencontre. Merci pour ce partage
    3
    @Raphal19563510
    Mercredi 4 Mars 2020 à 10:56

    Wouaw, quelle belle plume !

    4
    Passionnés
    Vendredi 30 Décembre 2022 à 08:00
    Merci pour cette immersion…. Vous avez une très jolie plume. Hâte de vous lire à nouveau
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