• Teddy, ma fontaine de Jouvence twitteurienne

     

     

    Pour la première fois, nous allons rencontrer l’un de mes Twittos. Inscrite sur ce réseau social depuis 2017, j’y suis de plus en plus active, m‘exhibant avec délectation pour « re-narcissiser » la quarantenaire que je suis (et ça marche bien !), j’y ai des interactions sympas avec certains, des blagues, et même des private jokes. Parmi eux : Teddy. Une plastique assez irréprochable, un joli sourire en guise de bannière sur sa page et un tatouage pectoral carrément réussi (avec des pec réussis eux aussi). Je like de temps en temps ses publications, il fait de même. On échange quelques commentaires. Et puis, après une année à se « suivre » mutuellement,il me parle en DM. Le ton est doux, posé. Les premiers échanges sont plutôt encourageants.

     

    Nous évoquons assez vite l’idée d’un trio. Nouveau pour lui, excitant pour nous, challenge pour moi. Car Teddy est jeune. Je m’en doutais mais lorsqu’il m’annonce le chiffre, je manque de tomber de ma chaise. Vingt-quatre ans. Wahou… techniquement, il pourrait être mon fils ! C’est à la fois drôle et pathétique. Je me visualise du coup comme la vieille femme qui essaie d’être encore sexy, en vain, et qui se fait des toyboys en guise de fontaine de jouvence.

     

    Du coup, le doute s’installe. Est-ce vraiment raisonnable ? Quelles sont nos limites ? Sur le site Internet de libertinage, nous avons spécifié que nous recherchions des gens de notre âge. Là, on en est loin. Ce que nous craignons ? Le manque d’expérience, nous-mêmes novices en libertinage, surtout au moment de la rédaction de notre fiche stipulant nos exigences. Nous craignons également l’absence de points communs. Je m’assure auprès de lui qu’il est bien conscient de mon âge mais cela ne semble pas l’arrêter ; il se dit prêt à lever mes doutes. Flattée je suis.

     

    Dans nos rencontres, nous avons l’habitude d’utiliser notre site habituel, Wyylde pour ne pas le citer. Là, pas de fiche descriptive, pas de témoignage des libertins qu’il a rencontrés, pas de photos détaillées. Juste le flou artistique. De quoi nourrir mon doute. Jonah me laisse le libre arbitre. Il exprime un petit doute également mais comme toujours, avec adresse, il me donne son avis sans l’imposer.

     

    Nous continuons d’échanger avec Teddy sur Twitter, gentiment, avec beaucoup de respect. Enfin, nous échangeons nos prénoms et des photos de nos visages. Je ne suis pas déçue, il a un minois adorable (et si jeune !) et lorsque je le lui dis, il semble surpris. Personne pour lui dire combien il est chou ? Combien ses yeux sont divins ? Visiblement, il apprécie mon faciès également. Jusqu’ici tout va bien, comme dit le film. Pas de déception, pas de déconvenue.

     

    Je reçois avec délectation de jolies vidéos de lui. Il se livre peu. Alors que j’ai ce besoin irrépressible de savoir, de percer à jour, de connaître le profil de celui avec qui on va s’envoyer en l’air. Seulement, Teddy est timide, tout comme moi, ne lâche que peu d’informations. Je suis frustrée et perplexe. J’essaie de creuser, mais il garde ses distances, tout en se montrant chaleureux et prêt à nous rencontrer.

     

    Plus le temps passe, plus je porte un regard gourmand sur lui. Nous n’avons pas posé de date ni convenu officiellement d’un rendez-vous, au vu des doutes qui nous habitent. Si bien que je réalise assez vite qu’il est comme un délicieux gâteau au chocolat, quelque chose dont j’ai envie, tout en sachant que ce n’est pas raisonnable. C’est mon challenge à moi, la milf de 43 ans. Suis-je capable de m’offrir un bel homme de 24 ans ? Sans l’instrumentaliser aucunement car le côté humain est celui qui prime toujours dans nos choix de rencontres, je l’envisage un peu plus chaque jour. Les conversations sont de plus en plus chaudes et toujours aussi agréables.

     

     

     

    Finalement, nous convenons d’une date. Ça y est, c’est officiel, je vais libertiner avec un -très- jeune homme, charmant et délicieusement taillé dans le marbre. Souvent, le matin, je trouve dans mon téléphone une jolie vidéo de son sourire et de sa plastique qui me mettent en appétit, toujours accompagnée d’un mot gentil. Le charme opère.

     

    Nous lui offrons la possibilité de dormir à la maison. Pas avec nous, dans notre lit conjugal, non. Seul Pietro avait eu ce privilège (Cf l’article ‘Pietro‘) mais au moins dans notre chambre d’amis. Quand j’y songe, ça m’amusait d’héberger un si jeune amant, qui pourrait être mon fils, et j’ai presque des réflexes de maternage : ce sera mieux pour lui plutôt que de rentrer en voiture seul dans la nuit, je lui ferai un petit dej. Mieux vaut en rire.

     

     

     

    Le samedi qui précède, alors que nous venons de déposer nos enfants chez leurs grands-parents, Jonah se montre fiévreux et mal en point. Je conduis jusqu’à la maison où il rentre se coucher. Ce premier samedi soir sans enfants est tout le contraire de ce que j‘espérais. Alors que je suis chaude en tous points, que j‘ai envie et besoin d‘être aimée, prise, bousculée… je reste seule devant ma télé à regarder un film moyen sur un site en streaming qui va planter en plein milieu. La loose.

     

    Nous avons tous les deux en tête l’éventuelle annulation de ce trio improbable, sans nous l’avouer. Sur Twitter, les aficionados de Teddy s’acharnent à tenter de deviner qui il va rencontrer, puisqu’il a twitté un petit teaser. Mais il reste égal à lui-même : impassible. Il rencontre une Twitta, en couple. C’est tout ce qu’ils sauront. Cela m’amuse et me flatte car il semble lui aussi enjoué de cette rencontre. Il me dit par message privé être pressé de nous voir « en vrai ». Ce sentiment, nous le partageons, avec pour ma part une certaine appréhension… que je ne lui cache pas : une certaine peur de le décevoir. Entre la vitrine Twitter de mes photos sévèrement sélectionnées (pas retouchées), et la réalité, il peut parfois y avoir un décalage.

     

     

     

    Je veux être à la hauteur, comme toujours, montrer que les femmes quarantenaires n’ont rien à envier aux petites jeunes inexpérimentées.

     

     

     

    Dimanche, jour J. L’état de Jonah ne s’améliore pas vraiment. Etat grippal et angine. Il alterne entre ibuprofène et paracétamol, sommeil et éveil comateux. Je lui fais une soupe du tonnerre qui malheureusement ne suffira pas à le remettre. J’évoque une annulation éventuelle, il veut se laisser du temps. Pour ma part, je suis en pleine forme et j’ai un appétit sexuel féroce ces derniers jours, la faute à Teddy.

     

    Annuler ce rendez-vous me semble terrible pour l’enfant gâtée que je suis, intolérante à la frustration sexuelle. Toutefois, l’état de Jonah me dicte d’être raisonnable. Je ne vais pas libertiner au salon alors que mon merveilleux mari s’endort laborieusement à l’étage, fiévreux, douloureux et seul. Inenvisageable. Ce n’est pas ce que nous cherchons dans le libertinage. Nous voulons cette complicité qui nous rapproche, cette intimité qui nous lie.

     

    Teddy nous envoie une photo de lui, quelque peu défait -sachant qu’à cet âge, lorsqu’on est défait/fatigué, on n’en est que plus charmant, à peine froissé- m’annonçant qu’il est épuisé. Je lui réponds qu’il n’a pas le droit de l’être, car je le veux en forme. Décidément…

     

    Dans l’esprit de mon Homme chemine une idée. Lorsqu’il me croise dans l’escalier, alors qu’il remonte se coucher, il me lance, totalement sérieux : « Si ça ne va pas mieux, tu pourrais aller chez lui ». Cette idée m’avait-elle traversé l’esprit ? Pas sûre. Je suis sincèrement surprise de sa proposition. Impressionnée par sa largeur d’esprit, par sa progression en matière de libertinage. Wahou… Jonah m’a déstabilisée. Seulement, je me vois mal débarquer chez Teddy, vivre cette montée d’adrénaline qui nous tient à chaque fois qu’on arrive chez nos hôtes libertins, sans lui. Cela n’a pas d’intérêt. Ce qui est si plaisant dans les trios, c’est ce regard qu’il me porte et tout ce qui va autour. J’aime qu’il soit excité de me voir avec un homme, j’aime avoir la sensation qu’il est fier de moi, j’aime me sentir femme, Sa Femme, offerte et désirable, j’aime qu’il me voit prendre mon pied. Ainsi, je décline son offre, pas prête à cela, définitivement optimiste quant à son évolution physique.

     

     

     

    Les heures passent. Comme pour chaque rencontre, j’effectue mes rituels, je me prépare, me pomponne, il y a comme une musique dans ma tête. Jonah se sent un peu mieux. Les médicaments semblent l’aider à remonter à la surface et je ne lui cache pas que cela m’enchante. Pour tout avouer, cette première semaine de vacances était blindée de rendez-vous coquins, à tel point qu’il m’a traversé l’esprit que je ne tiendrais pas le choc… jusqu’à une, puis deux puis trois annulations.

     

    Lorsqu’il arrive, la tension monte d’un coup. Il n’a pas encore poussé la porte que je suis déjà stressée, excitée, hyperactive et impatiente. Avant de le voir, j’entends sa voix, déjà entendue une seule fois via Whatsapp. Très sensible aux voix, je l’avais trouvée agréable, joliment timbrée, comme j’aime. Mais sur quelques mots, c’est frustrant. Là, je l’entends échanger avec Jonah. J’aime déjà sa voix. Mon Homme fait tout pour le mettre à l’aise. Il y excelle d’ailleurs et je le trouve délicieux. Fière de sa capacité à lutter contre les microbes, amusée par cette situation où il reçoit mon futur amant, heureuse d’être sa moitié. Teddy sort de sa séance de sport. Après l’avoir embrassé sagement, je l’accompagne vers la salle de bains. Nous avions imaginé tous les trois par écrit des scenarii érotiques, laissant notre imagination s’envoler au gré de nos désirs. Pourtant, tous deux intimidés, je lui montre simplement les lieux et lui remets une serviette, polie. C’est tellement décalé vis-à-vis de tout ce qu’on s’est dit… mais je me sens incapable de toute approche tactile. On ne se connaît pas. Ou si peu… pourtant le voir là devant moi, son sourire sur les lèvres, ce regard que j’ai vu dans les vidéos, me transporte. Je me retiens de sautiller comme une enfant. Il est là, en vrai. Je suis presque décontenancée. Difficile de savoir ce qu’il ressent. Impassible Teddy. Hâte de voir ce tatouage…

     

    Alors que je termine de cuisiner, Jonah prépare le feu dans l’âtre. Il sait que j’adore baiser au coin du feu. J’imagine Teddy dans notre salle de bain, sous les gouttes chaudes. Cette soirée se profile à merveille… je suis complètement émoustillée et subitement prête à tout et n’importe quoi. Il faut avouer que Teddy m’a envoyé par message une vidéo où il entreprend une jolie milf. Et il l’entreprend avec intensité… j’ai dans la tête cette image. Mon cerveau reptilien attend la même chose. Entre mes reins s’installe une douce ondulation qui ne va pas s’envoler de sitôt. Il descend enfin. Frais, dispo, vêtu avec élégance. J’apprécie. Sa timidité à l’écrit ne l’est en fait pas verbalement. La discussion s’anime vite et nous sommes ravis, Jonah et moi de découvrir un jeune homme drôle et piquant, modeste et intéressant. Les échanges sont fluides, malgré le fossé des générations. Et quand il parle, je l’épie et m’interroge : à quel moment vais-je avoir le plaisir de goûter cette jolie bouche pulpeuse ? Nous sommes bien. Comme si nous n’allions pas nous livrer à des joutes sexuelles débridées. C’est toujours étonnant ce moment qui précède, ces conversations amicales et apaisées. On parle malgré tout plus facilement de sexe qu’avec des amis lambda. Ça c’est plaisant. On peut enfin parler de cette nouvelle activité qui nous porte et nous rend plus vivants que jamais à quelqu’un. Et ce quelqu’un comprend, ne porte pas de jugement, partage ce goût pour la pluralité et la baise endiablée.

     

    Le feu crépite, il y a ma playlist préférée dans les enceintes, l’ambiance est chaleureuse comme on aime et Teddy semble bien lui aussi. Cela augure de délicieux moments à venir. Je sens que sa main tente une approche et commence à me caresser gentiment le bas du dos. Je frétille d’impatience, intérieurement. Jonah s’est aussi rapproché de moi et me caresse doucement l‘épaule. Les discussions se poursuivent. Ma peau est maintenant effleurée par deux mains masculines qui en demandent plus. C’est du bonheur car je me sens au centre de toutes les attentions. J’ai du mal à me rappeler qui a embrassé en premier mais je sais que nous devions éviter la contamination, alors embrasser Jonah était proscrit. Du coup, ce sont les lèvres charnues de Teddy qui me régalent tout au long de la soirée, créant une certaine frustration pour notre couple. Contamination qui aura lieu trois jours plus tard, grrrr…

     

    Enfin, Teddy et moi nous embrassons, avec une certaine sensualité ; je peux enfin goûter sa bouche, ses lèvres, sa salive et m‘en délecte. Voilà le fameux moment de la bascule. Nous ne sommes plus des potes qui bavardons autour d’un verre nous devenons des amants au désir prêt à exploser, avec dans la tête tout ce qu‘on a pu se dire, se promettre, toutes les projections érotiques de nos conversations passées. Les six mains s’emmêlent, me caressant juste là où j’en ai envie. Je sens couler quelque chose de chaud entre mes cuisses.

     

     

    Teddy, ma fontaine de Jouvence twitteurienne

     

    Teddy, contrairement à ce qu’on aurait pu craindre, se montre entreprenant et sûr de lui.

     

    Ce jour-là, ayant relevé sa préférence pour le rouge via Twitter, je porte des dessous de cette couleur, et pour la première fois un porte-jarretelles rouge, qui m’évoque quand même un peu les filles de mauvaise vie. Ça me fait sourire. Teddy ne s’épanche pas sur la beauté de mes sous-vêtements, mais à son regard gourmand, je devine que l’effet escompté est là.

     

    Jonah a annoncé en préambule être possiblement moins présent que d’accoutumée, au vu de son état global. J‘espère juste que tout cela ne va pas le frustrer et qu‘il passera malgré tout une belle soirée. Teddy, qui avait annoncé qu’il s’agissait de son premier trio HHF, ne semble pas pour autant déstabilisé. Il ne dit rien mais doit peut-être se réjouir d’avoir la part belle dans cette soirée libertine.

     

    Mes vêtements tombent un à un. J’offre ma poitrine dressée par l’excitation à leurs bouches gourmandes. Cette zone est très érogène pour ma part et dès lors, je sens que je décolle… le plaisir est bien là et l’envie d’être prise se fait violemment sentir entre mes reins. Teddy ôte mon string pour se glisser entre mes cuisses. Longuement, sa langue me goûte, me pénètre, me parcourt, tandis que Jonah me caresse, sans avoir l‘autorisation d‘un baiser. Je suis trempée, déjà. Lorsque mon jeune amant revient à ma bouche, je commence à le déshabiller. La découverte de son tatouage est un moment troublant. J’ai l’habitude de voir ça par selfie et donc, inversé sur son torse. Ça nous amuse. Je ne peux m’empêcher de le caresser, ce tatouage. Je l’ai fantasmé et maintenant, j’y suis. J’en grogne de plaisir…

     

    Tout au long de cette longue soirée, je vais toucher ce tatouage, l’admirer, le mordiller, l’embrasser, l’effleurer, le mater, sans pouvoir me freiner. Une attirance presque animale. Je sens à travers son pantalon son excitation. Ça aussi c’est quelque chose qui me fait perdre la tête. Jonah montre une belle érection, malgré son état grippal. Honorée je suis. Très vite, je suis agenouillée devant eux. Une queue dans chaque main. Mon fantasme de toujours. Son sexe est fidèle aux vidéos et photos, long, ferme et appétissant. Je le caresse, souhaitant profiter de ce moment qui précède la dégustation tant attendue de son membre. Mon regard se pose dans le sien. Qu’est-il en train de penser ? Suis-je à la hauteur ? (à genoux, c’est sûrement la bonne hé hé…) Enfin, je le prends en bouche. C’est bon. J’y prends un plaisir tout particulier, d’autant que la nature l’a gâté. Ma bouche n’est pas assez profonde pour l‘engloutir. Lui qui disait aimer les gorges profondes (qui n’aime pas ça…?), il va être déçu. Ou pas. Car les ébats qui suivent sont très très chauds. Il est à l’aise dans son corps, dans sa sexualité, chose que nous apprécions particulièrement. Je le suce allègrement avec un plaisir non feint, ne me lassant pas de le goûter, le happer, le lécher. Teddy m’annonce que ça le détend et ça nous fait marrer. Il profite, effectivement, bien détendu sur notre canapé.

     

    Je suis dans un état d’excitation avancé, heureuse de mon sort, épanouie entre leurs mains, prête à m’abandonner. De ses doigts, il parvient à me faire éjaculer (ce qui arrivera trois ou quatre fois il me semble), comme s’il savait exactement où titiller… je suis admirative. Doigts adroits et langue musclée, je ne tarde pas à avoir un orgasme. Bref et presque fulgurant. Mais mon appétit féroce est toujours là. Il enfile un préservatif et me prend, me laissant le choix de la position. Ma préférence va à la levrette, chose que je n’explique pas forcément. Le plaisir est toujours au rendez-vous dans cette position et offrir ma croupe grise la femme débauchée que je suis. Teddy est terriblement endurant et y va franco, pour mon plus grand plaisir. Puis c’est au tour de Jonah. Il ne me ménage pas non plus, moi qui le croyais moins en forme… je suis à leur merci, suppliante, soumise et en totale incandescence. Pourtant je réclame une pause. J’ai peur de ne pas pouvoir suivre le rythme. L’un malade et l’autre ayant fait une compétition de sport, je ne m’attendais pas à tant de ferveur pour mes deux amants… Puis Teddy me prend d’une autre façon, en face à face, pour voir mon visage, dit-il. Là encore, je suis flattée. Et ne boude pas mon plaisir.

     

     

     

    Dans notre conversation Whatsapp, il avait osé demander ce que je ne pratiquais pas. Timide et freinant mes élans, j’avais répondu la sodomie, ou plus exactement précisé que cela dépendait de certains facteurs, comme le feeling, la taille (je me voyais mal avec pareille queue dans cet endroit…). Il s’avoua à ce moment-là optimiste, espérant que cela serait envisageable. Toutefois, lorsqu’il se place juste derrière moi, que je le sens juste à l’entrée de mon intimité, je ne suis plus trop fière. Cela sera tout blanc ou tout noir, pas de juste milieu. Il bande fort et son érection ne faiblit pas. Ça ne me rassure pas. « Tu es sûr ? ». Il n’est pas freiné par mon hésitation, d’autant que Jonah l’y encourage, se délectant de me voir prise par derrière. Ils deviennent complices et s’amusent à m’inciter, me targuant de faire ma -fausse- timide. Bien décidé, il réclame du lubrifiant. Je ne suis pas fan des lubrifiants, ça finit toujours par picoter et puis, ce qui est lubrifié ne peut plus être léché… Seulement là, à ce moment de notre séance coquine, le lubrifiant me semble bienvenu. J’appréhende.

     

    Teddy, ma fontaine de Jouvence twitteurienne

    Enfin lubrifié, il pousse légèrement vers moi. Je me raidis. Il faut absolument que je me détende, me livre à lui, à eux. Jonah me toise, plein d’espoir et d’excitation. J’en ai envie, Teddy aussi, Jonah également. La pression monte d’un cran. Je lui demande de s’arrêter un instant, il répond dans un sourire : « c’est toi qui me dis, moi je ne fais rien ! ». Je souffle. Puis lâche prise peu à peu. J’ai envie qu’il entre, qu’il me pénètre, qu’il s’enfonce en moi. Je sens le plaisir poindre, quelque part pas loin. Je m’abandonne un peu plus tandis que Jonah vient me scruter, me caresser, titillant mes tétons déjà malmenés, véhiculant comme toujours des sensations enivrantes dans tout mon corps. Affreusement excitant. Je sens que Teddy s’enfonce un peu plus, je m’offre davantage à lui, remuant doucement du bassin. J’ai envie de cette jolie queue, j’ai envie que l’on réalise ce qu’on a évoqué sur Whatsapp. Mon corps tout entier réclame son sexe dur. Je glisse ma main entre mes lèvres, caresse mon clitoris gonflé. Me voilà toujours et encore trempée. Il s’enfonce davantage, me faisant rouler les yeux. « Tu risques de me faire jouir… » lui dis-je, comme une menace. Cela ne l’arrête pas. Il entame des va-et-vient lascifs qui me rendent dingue. Je le freine un peu, pourtant empalée sur son membre, pressentant la douleur, jamais très loin, puis réclame finalement qu’il me pilonne un peu plus. Jonah me murmure qu’il est fier de moi et que c’est un véritable kiff de me voir ainsi prise. Je sens que l’orgasme n’est pas loin, il s’approche sournoisement, tandis que Teddy ne faiblit pas.

     

    L’intensité de cette position me porte, m’emporte. Le savoir à cet endroit autant que la pénétration elle-même m’excitent terriblement. Je prends Jonah en bouche, délicieusement cernée par deux queues. Seulement, Teddy ne me ménage plus, il me cogne frénétiquement. Et c’est là que je jouis de façon indescriptible, traversée par un orgasme inédit (encore un, oui !), que je ressens jusque dans le bout des pieds. Très vite, je me soustrais à sa queue et m’écroule sur le canapé, terrassée par la jouissance. Je tente de reprendre mon souffle, parviens à peine à ouvrir les yeux. Je suis si bien… « Sous endorphines».

     

    Teddy, ma fontaine de Jouvence twitteurienne

     

     

    Pause obligatoire car je ne suis plus vraiment là. Partie loin… très loin. J’essaie d’imaginer si un orgasme masculin peut être aussi ravageur et profond que celui d’une femme. J’en doute. Je reviens à la réalité, lentement. Les garçons s’amusent et me charrient : finalement, je ne suis pas si insatiable que ça ! A cet instant, il est vrai que je me laisserais bien aller vers le sommeil, apaisée, repue, comblée même. C’est sans compter sur mes amants qui n’ont pas encore atteint les sommets de la jouissance. A nouveau ils se relaient pour me prendre, avec ferveur, pour mon plus grand ravissement. Quelle femme peut prétendre à deux orgasmes, plusieurs éjaculations fournies et des kyrielles de coïts tous plus savoureux les uns que les autres, et cela, dans la même soirée ? Moi ! Moi ! Moi ! Chanceuse… définitivement. J’en suis consciente. Dire que certaines femmes passent leur vie sans connaître un seul orgasme. Quelle tragédie.

     

    Teddy semble infatigable, me pilonne encore, jusqu’à sa jouissance, qui sera comme à son image, discrète mais sincère. Je me glisse alors jusqu’aux genoux de Jonah qui semble décliner avec la fatigue et sous une poussée de fièvre. Mais son érection ne faiblit pas, elle. Alors, bien décidée à lui faire partager ce plaisir dont j’ai bénéficié durant toutes ces heures, je le suce avec délice, jusqu’à l’orgasme.

     

    Mon entrejambe est en feu et à grands renforts d‘eau froide, je tente d‘éteindre l‘incendie… Les garçons semblent apaisés.

     

    C’est l’heure du dessert. On se restaure tout en bavardant de ce ton léger qui a ponctué toute la soirée. Je suis bien avec eux deux, entourée, considérée et entièrement décomplexée. Je jette un œil à l’heure et me dis qu’il est normal que la fatigue me gagne doucement. Pourtant, nous continuons de bavarder. C’est simple et toujours aussi agréable, drôle. Vers deux heures du matin, -mon Dieu, comme ça va être dur demain matin !- Teddy décide de nous laisser. Il se rhabille et décline l’offre du gîte, préférant des heures de grasse matinée dans son lit préféré à une chambre inconnue, ce qu’on comprend aisément. Seulement, il semble bien avec nous et réciproquement. Jonah qui me connaît et a des envies d’encore recommence à me caresser et me défait de la couverture qui m’enveloppe. Nue sur le canapé, Teddy me regarde avec gourmandise et finit par se déshabiller à son tour ; nous nous remettons au sexe ! Dingue ! Quelle endurance…

     

    Là encore, ils me prennent l’un puis l’autre, avec application, sans perdre de la vigueur. J’aurais baisé -ou plutôt été baisée- de 18 heures trente à trois heures du matin. Bel exploit pour nous trois. Je sais déjà que je ne suis pas prête d’oublier ça…

     

    Teddy finit par nous quitter. Je ne peux pas m’empêcher de lui dire de faire attention sur la route -je ne suis pas sa mère bon sang !- et son joli sourire me manque déjà. Comme à chaque rencontre, c’est devenu une tradition, lorsqu’on se sépare, il y a cette petite amertume, malgré l’envie et le besoin réel de se retrouver à deux. On se remercie, on se souhaite une belle nuit, on se félicite presque… Que c’était bon ! Il file dans la nuit, on file au lit non sans lui avoir laissé un petit message, des étoiles plein les émoticônes auquel il répondra en arrivant, nous assurant d‘avoir lui aussi passé une belle soirée. Sa jeunesse ne fut définitivement pas un obstacle à la réussite de cette soirée. Nous nous félicitons avec Jo de ce casting -encore une fois- réussi.

     

    Le lendemain, via Whatsapp, Jonah lui laisse une porte ouverte -une première- : « Tu as gagné le droit de revoir la Belle en tête-à-tête si tu veux et si l’occasion se présente ». Je ne dis rien mais savoure le bonheur de notre couple, épanoui et équilibré, faisant de moi une femme comblée accompagnée d’un mari bienveillant et incroyable. A l’affût de l’occasion maintenant…

     


  • Commentaires

    1
    Inconnu44
    Dimanche 1er Décembre 2019 à 13:36
    Très beau récit, magnifiquement écrit (en plus d'être sublime tu as une très belle plume) et diablement excitant.
    J'envie Teddy, autant pour sa jeunesse que pour avoir eu tes faveurs !
    Merci mille fois pour ce récit
    2
    Jeudi 28 Mai 2020 à 12:34

    Une belle expérience magnifiquement bien racontée .... Bravo !

    3
    Elcraque
    Dimanche 17 Juillet 2022 à 21:38
    Très beau témoigne avec n récit précis pou j il est simplement un homme charmant
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